Surdoués & Haut-potentiel

Surdoués, précoces, « à haut-potentiel », « zèbres »… des synonymes pour décrire une même réalité : celle d’une population dont la plasticité cérébrale conduit à des fonctionnements neurologiques et cognitifs particuliers.

 

Aujourd’hui, on comprend pourquoi une personne à haut-potentiel peut connaître des difficultés dans son rapport aux autres et au monde, et ce dès le plus jeune âge. Surtout, on sait que l’enfant qui était « précoce » n’est pas devenu un adulte comme les autres.

 

Outre posséder un QI élevé, être surdoué implique un fonctionnement neurologique spécifique, une intelligence non pas plus grande mais différente. Et par conséquent, une personnalité à part qui ne trouve pas toujours sa place et peut être en souffrance.

 

Femme qui pense trop ou en arborescence ?

 

Une problématique spécifique

 

Aujourd’hui, de nombreux surdoués ne trouvent pas toujours de réponses à leur mal-être auprès des professionnels de santé. Le surdoué vit deux types de difficultés :


● celles que tout être humain peut rencontrer un jour, mais plus intensément (et plus fréquemment). Le surdon n’est pas une maladie en tant que tel !


● des troubles spécifiques à son fonctionnement décrit plus haut, aggravés par le fait qu’il n’est pas conscient de cette différence. Le monde lui a renvoyé une image de normalité, il a été considéré comme tout un chacun, ce qu’il n’est pas tout à fait. Comme une « différence invisible »…

 

 

Zèbre-Aï

 

Difficultés rencontrées

 

De par son mode de fonctionnement spécifique, la personne « à haut-potentiel » (ou HP) peut connaître des difficultés telles que :
● un important déficit de confiance en elle
● une mauvaise gestion des émotions qui amène la personne à porter un masque en société (le « faux-self »).
● des troubles de l’attention, avec une éventuelle hyperactivité (TDA/H)
● des difficultés relationnelles qui interfèrent dans sa vie amicale, professionnelle, sentimentale.
● une émotivité, un perfectionnisme, une susceptibilité dont on n’identifie pas forcément l’origine.

 

Tous ces soucis peuvent déboucher sur des troubles plus lourds s’ils ne sont pas envisagés correctement.

 

Un accompagnement et un travail spécifique peuvent amener le surdoué à se libérer de modes de pensée inadaptés. Mais tout commence par une prise de conscience.  Un test de QI (comme le WAIS ou le WISC, son équivalent pour les enfants) auprès d’un psychologue permettra également d’y voir plus clair.

 

Mais aussi…

 

A noter que les problématiques du haut-potentiel sont souvent partagées par les personnes dîtes « hypersensibles » au sens où Elaine N. Aron les décrits dans son livre Ces gens qui ont peur d’avoir peur (Editions de l’Homme).

 

Pour plus d’informations, je vous invite à lire les différents articles sur le blog. Vous y trouverez à la fois des détails relatifs à mon approche et mes points de vue sur le sujet (les articles intitulés « envisagez l’intelligence autrement »).

 

Dorénavant, je propose également des séances de guidance parentale pour les familles d’enfants de moins de 12 ans, basée sur l’Intelligence Émotionnelle. Ou comment devenir le coach de votre enfant. 😉